En 2025 : mobilisation renforcée contre le moustique tigre !

En 2025 : mobilisation renforcée contre le moustique tigre !

Activation du dispositif de surveillance et de lutte contre les maladies transmises par le moustique tigre

La saison de surveillance du moustique tigre s’ouvre dans un contexte particulier : en 2024, notre région a enregistré un nombre inédit de cas autochtones de dengue et, cette année, les épidémies de chikungunya à la Réunion et à Mayotte, font craindre une circulation importante des virus sur notre territoire. La mobilisation des professionnels, des collectivités et de la population est plus que jamais essentielle pour prévenir la transmission et limiter la prolifération du moustique.

Pour rappel

Vecteur susceptible de transmettre les virus de la dengue, du chikungunya et du Zik, le moustique tigre est implanté dans notre région depuis 2004 et c’est aujourd’hui plus de 97 % de la population de la région Paca qui vit à son contact.
Après avoir passé l’hiver sous la forme d’œufs et suite à la hausse des températures et à l’allongement des journées, les larves peuvent désormais se développer jusqu’au stade de moustiques tigres adultes, capables de piquer.

Un risque important de transmission autochtone dans notre région

Par opposition à un cas importé qui revient de voyage avec une de ces maladies, on parlera de cas autochtone lorsqu’une personne contracte la maladie sur le territoire hexagonal, sans avoir voyagé.

En 2024, entre mi-juillet et mi-octobre, 76 cas autochtones de dengue ont été recensés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, répartis en 7 épisodes distincts de transmission : 3 dans le Var avec 41 cas, 3 dans les Alpes-Maritimes avec 17 cas et, pour la première fois, 1 dans le Vaucluse avec 18 cas (données Santé Publique France). Jamais notre région n’avait connu un nombre de cas autochtones aussi important ; une tendance nette à l’augmentation du nombre de cas est observée depuis 2022, faisant de notre région la plus exposée au risque de transmission autochtone sur tout l’hexagone.

Actuellement, en raison notamment des épidémies de chikungunya à la Réunion et à Mayotte et de dengue aux Antilles, de nombreux cas importés sont identifiés à leur retour dans l’hexagone. Cette situation fait craindre la mise en place d’une circulation autochtone de ces maladies dans les prochaines semaines.
Depuis le début de la période de surveillance renforcée de ces maladies dans l’hexagone (qui s’étend du 1er mai au 30 novembre), 33 cas importés ont déjà été identifiés dans la région : 20 cas de chikungunya, 12 cas de dengue et 1 cas de Zika (consulter le bulletin de Santé Publique France).

Consultez le communiqué de presse complet ci-dessous.